Green Marine Europe complète son équipe de vérificateurs avec 4 nouvelles recrues. Ce sont désormais 7 vérificateurs, qui accompagnent le processus de certification de nos participants, preuve de l'engouement toujours croissant pour notre démarche en faveur de la transition environnementale de l'industrie maritime européenne.
Aujourd'hui, nous rencontrons Daniel TABERNERO, Directeur technique de Goodwindsmarine.
Un mot sur votre carrière et votre profession actuelle ?
Je suis ingénieur maritime. Je travaille actuellement comme chef du département d'ingénierie dans un chantier de refonte de yachts. Je co-dirige également une société d'inspection qui effectue des inspections de pavillon et des inspections MLC, des audits ISM/ISPS et d'autres types de services de conseil.
Je suis un passionné de bateaux, de tous types, de toutes tailles et de tous usages. Je navigue depuis l'adolescence et je pratique la plongée sportive. J'ai commencé ma carrière en 1999 en tant que matelot AB, j'ai terminé mon diplôme et j'ai continué à naviguer en tant qu'apprenti ingénieur, jusqu'à ce que j'atteigne le poste d'ingénieur en second. Plus tard, j'ai occupé des postes à terre, dans l'industrie maritime.
J'ai fait de ma passion mon métier.
Pourquoi avoir candidaté pour intégrer l’équipe de vérificateurs de Green Marine Europe ?
Je suis convaincu que le secteur du transport maritime a besoin d'une certification comme celle de Green Marine Europe, car elle est la seule qui s'engage sur l'ensemble du cycle de vie des navires (émissions, déchets, espèces aquatiques envahissantes, bruit, déchets, rejets d'hydrocarbures).
Green Marine Europe est l'un des programmes les plus complets et les plus ambitieux qui existent au regard des réglementations nationales, européennes et même internationales. Sa logique d’anticipation de ces réglementations est particulièrement dynamique pour les acteurs de l’industrie maritime européenne.
Je suis convaincu que ce programme bénéficiera d'un soutien croissant de la part de la communauté maritime européenne et qu'il attirera de plus en plus de participants et de membres dans un avenir proche.
Quel est pour vous l'indicateur Green Marine Europe le plus emblématique de sa démarche d’amélioration continue ?
Le programme est très complet et il y a plusieurs indicateurs sur lesquels j'aimerais travailler, dans cette perspective d’amélioration continue : le bruit sous-marin et le recyclage des navires. Ce sont peut-être les plus difficiles à atteindre.
À l'heure actuelle, nous disposons de technologies permettant de réduire les émissions et même les rejets d'hydrocarbures, mais il reste encore du chemin à parcourir pour réduire le bruit sous-marin.
Le recyclage des navires est également un indicateur qui représente un véritable défi, car nous devons encore améliorer dans le monde entier les installations en la matière.
Selon vous, quel est le plus grand défi du transport maritime ?
D'après mon expérience, le plus grand défi pour le transport maritime est la volonté réelle de conduire le changement.
La technologie est là. Cependant, l'équilibre entre l'aspect commercial et cette volonté de transformation est encore énorme. Nous avons besoin d'un engagement fort de l’ensemble des acteurs sur la priorité de donner à la prochaine génération des moyens concrets d'agir sur le réchauffement climatique. L’objectif est bien de vivre en harmonie avec notre planète.